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26 novembre 2023 7 26 /11 /novembre /2023 15:42

 

"Une personne large d'esprit

trouve ses aises

même dans un endroit exigu."

 

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
26 novembre 2023 7 26 /11 /novembre /2023 15:13

 

Dans les années 50 est née la volonté de donner quelques repères fixes pour la pratique du Tai Ji Quan, car de nombreuses écoles de non moins nombreux styles étaient tentés de « tirer la couverture » à elles en affirmant pratiquer de la bonne façon (sous-entendu à peine voilé : les autres, eux ne pratiquent pas comme il faut…)…

Ceci dit entre nous, certains aujourd’hui encore pensent qu’il n’existe qu’une seule façon de faire : la leur… Ce qui témoigne d’une certaine… disons, étroitesse… d’esprit un peu paradoxale tout de même avec nos disciplines où l’on recherche l’amplitude… (Aparté de Xiao Long fini !)

C’est ainsi que l’on assiste au développement d’une nouvelle forme dite « simplifiée » (简化太极拳 – Tian Hua Tai Ji Quan).

 

PHOTO Xiao Long

 

 Li Tian Ji  est l’homme qui a initié le mouvement. Pour lui les « 9 fils du Dragon avaient produit 9 variations », 九子九 – Jiu Zi Jiu Yang, c’est-à-dire que le maitre avait formé de bons étudiants qui avaient évolué chacun de leur côté et dont l’enseignement n’était plus fidèle à celui de leur Maitre initial. Ce qui est normal, car chacun finit par personnaliser en fonction de sa propre vision/sensation de la discipline.

Il était important d’éviter une trop grande dérive, et il fallait sauvegarder les techniques. Pour ce faire, Li Tian Ji met au point la forme 24 en 1956, fondée sur l’ancienne forme traditionnelle, dans le droit fil de l’enseignement des écoles d’arts martiaux familiales.

Certains étudiants cependant  n’avaient aucune envie d’apprendre cette nouvelle forme, seuls quelques-uns donc suivirent ce nouvel enseignement.

Li Tian Ji  a commencé la pratique des arts martiaux enfant, il est devenu l’entraineur de la 1ère équipe nationale de Chine. Il est surnommé le « Père du Tai Ji Quan contemporain ». Il a aussi créé la forme 32 épée…

La famille Li  est connue – plus en Chine que chez nous bien sûr - Li Tian Ji était l’oncle de Li Deyin (donc, Grand-oncle de Faye Li Yip qui représente à l’heure actuelle la tradition familiale en Europe, qui est installée en Grande-Bretagne et avec laquelle Xiao Long a eu la chance de pouvoir travailler.)

PHOTO Xiao Long

 

La forme simplifiée en 24 mouvements a été suivie de la 88, de la 66, de la 48 puis de la 42 et ainsi de suite… l’idée étant toujours de donner une image nette des techniques pour éviter les pratiques chaotiques et fantaisistes. C’est une forme de « standardisation » au sens positif de terme: c’est un fil rouge.

Nous savons tous que le temps a tendance à éroder nos mouvements, il faut juste veiller à ce qu’il ne les déforme pas… conserver une bonne position et rester fidèle aux techniques de base, pour que le mouvement soit « juste » et compris.

Forme 24, voir:

https://www.taijiqigongevreux.com/videos/fengyulong/formes-de-tai-ji-quan/

 

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN
11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 15:05

 

Comme un brin d'herbe qui lève les yeux vers les arbres,

Comme un torrent qui regarde vers l'Océan,

Comme une lanterne dans la chaumière qui regarde les étoiles du ciel,

Étant tout petit,

Je peux voir ce qui est grand.

 

 

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
11 novembre 2023 6 11 /11 /novembre /2023 14:59

La conception d’un monde selon les principes de « Tao », « Ying Yang », « Wu Xing » (5 mouvements) s’applique à tous les domaines. La médecine ne fait pas exception.

C’est une vision globale, « ronde », dans laquelle tout est lié, où les éléments se correspondent et se répondent. Nos habitudes  occidentales sont plus « carrées », une chose se considère en tant que telle, indépendamment des autres, sans aller chercher trop loin les interactions…

La médecine chinoise cherche à harmoniser un ensemble en mutations permanentes, elle travaille sur les souffles, sur de l’impalpable. La médecine plus classique cherche à supprimer un symptôme plus tangible, de surface (et ça fait du bien, il faut le dire… mais, tout n’est pas réglé pour autant…). Elle a parfois tendance à nier en bloc le non visible, le non mesurable. S’il n’y a rien à tâter, à couper… elle reste perplexe.

Mais, pas question ici de jeter bébé avec l’eau du bain ! Ces deux approches sont complémentaires, on ne peut que regretter qu’elles ne soient pas « fondues » dans un grand tout, pour la plus grande joie (et santé) de nombreux malades… Ce serait un beau Yin Yang, non ?

Le plus ancien ouvrage de médecine traditionnelle chinoise est le Huangdi Nei Jing (), Classique interne de l'empereur Jaune. La rédaction de cet ouvrage est attribuée au mythique Empereur Jaune. Il se présente comme un dialogue entre l'Empereur Jaune et Qí Bó (岐伯), son médecin et ministre (déjà du cumul de fonction…).

L'Empereur Jaune aurait régné de -2697 à -2598 avant J.-C. (soit 100 années) et aurait notamment mis en place l'administration chinoise, développé l'écriture, inventé l'acupuncture ainsi que le cycle sexagésimal des dix troncs célestes et des douze rameaux terrestres. Il fait partie des cinq Empereurs légendaires. Cet Empereur a-t-il existé ? A-t-il rédigé ce recueil ?

N’est ce qu’une « compil » réalisée durant la période couvrant les Royaumes combattants et la dynastie Han ? La réponse ne sera guère plus précise que celle fournie habituellement aux questions : « Le Roi Arthur a-t-il existé ? Homère a-t-il écrit l’Iliade ?  Encore une question : L’essentiel n’est-il pas que ces ouvrages existent, tout simplement ?

Ce recueil comprend deux parties de 81 chapitres: le Sùwèn (素問, Questions élémentaires) et le Língshū (靈樞, Pivot de l'esprit). Tous les aspects de la médecine y sont abordés, on y évoque plus particulièrement le traitement par acupuncture. On y parle de l'usage de poinçons de pierre qui auraient pu être utilisés avant l'apparition des aiguilles en métal : Cette méthode était appelée bian jiu1. Ce traité vise à rétablir l'harmonie de l'homme avec la nature.

Et comme souvent, il existe plusieurs versions de ce recueil « unique »… celle de Wang Bing (762), une autre retrouvée au Japon, celle de Yang Shang Shan, proche de la version de Shenzong (1070) , celle de Li Nien Wo, plus tardive puisque sous la dynastie Ming...

Mais, bon, quelle qu’elle soit, le fond reste identique : une analyse de la place de l’homme dans l’univers, conformément à la conception taoïste.

L'ouvrage étudie les dérèglements selon les saisons, les variations du teint, les subtilités des pouls, l'état des cinq organes, des cinq saveurs, des six énergies… Il précise le maniement de l'aiguille, et la pratique des moxas (technique de stimulation des points d'acupuncture par la chaleur), afin de rétablir l'harmonie entre le haut et le bas, entre l'intérieur et l'extérieur.

 

PHOTO Xiao Long

 Xiao Long a choisi quelques passages du Sùwèn qui n’ont pas prit une ride… De quoi « méditer » sur un nouvel « âge d’or » qui ne peut s’atteindre sans quelques efforts et/ou changements de trajectoire…

De la pureté naturelle dans la haute antiquité

Il y eut jadis un Empereur Huángdì. Perspicace dès la naissance, disert dès le jeune âge, il fut sage dès l'adolescence, grandit en droiture et en finesse, puis ayant achevé sa tâche, il monta au ciel. Il dit au Maître Céleste Qí Bó :

« – On m'a rapporté que, dans la haute antiquité, on vivait centenaire sans que l'activité faiblisse. Les gens d'à présent sont déjà affaiblis à 50 ans. Est-ce par suite d'un changement d'époque ou par la faute des hommes ?

– Obéissant au Dào, les anciens se modelaient sur le Yīn-Yáng et se conformaient aux Nombres. Ils étaient modérés dans leur alimentation et réglés dans leurs activités. Ils évitaient le surmenage, se gardaient de détériorer leur corps et leur esprit, se permettant ainsi de vivre un siècle. Les gens d'à présent n'agissent plus de même, ils se gavent d'alcool, sont téméraires et luxurieux. Les passions épuisent leur essence et dilapident leur Souffle naturel. Insatiables et inconsidérés, ils se livrent à leurs penchants, vont à l'encontre des vraies joies de la vie, s'agitent sans mesure et se fatiguent prématurément.
Les Sages de la haute antiquité apprenaient à chacun à éviter à temps les « perversions d'épuisement et les vents pirates », et à maintenir, par le calme et la concentration, leur souffle naturel dans la docilité, à bien contenir leur esprit à l'intérieur de telle sorte que les maladies soient sans prise. Grâce à la restriction des appétits et à la contention des velléités, le cœur demeure paisible et sans émoi, le corps travaille sans s'épuiser, le souffle suit un cours régulier et chacun d'eux est satisfait. Appréciant leur nourriture, contents de leur vêtement, joyeux dans leur médiocrité, sans envie pour de plus hautes conditions, les gens étaient ce qu'on appelle « simples ». Aucune cupidité ne ternissait leur regard, aucun dérèglement n'atteignait leur cœur. Gens ordinaires ou savants, sages ou non, tous ignoraient les émois, car ils se conformaient au Dào. Ils atteignaient cent ans sans que leur activité se lasse car leur vertu était sans défaillance. »

Poème :

« Dans le calme, on atteint l’état de non-agir, pour tout faire.

Dans le calme profond, on arrive à atteindre un objectif plus loin, plus complet.

Dans l’état de calme profond, dans la joie du vide et du non-avoir, alors l’énergie véritable se produit,

Si l’essence et l’esprit sont conservés à l’intérieur, d’où la maladie pourrait-elle venir ? »

 

Allez, « calme et voie du juste milieu »…  une petite méditation là-dessus, un bon petit repas équilibré en saveurs et couleurs et … au dodo !

 

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans CULTURE DES PAGES et DES IMAGES
4 novembre 2023 6 04 /11 /novembre /2023 14:39

 

"La grenouille qui vit au fond du puits

N’a pas le moyen de parler de la mer"

 

 

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
4 novembre 2023 6 04 /11 /novembre /2023 14:35

 

Le sourire est une expression qui ouvre les portes. Xiao Long qui fut un grand voyageur sait d’expérience qu’un simple sourire permet de communiquer avec tous, où que l’on se trouve et quel que soit le pays. C’est une sorte de langage universel, compris de tous, il donne le ton de la « conversation », de l’échange qui s’en suivra.

Le sourire a un réel pouvoir, qu’il soit extérieur et adressé aux autres personnes qui nous entourent, ou intérieur et adressé à … nous même !

 

PHOTO Xiao Long

Sourire taoïste…

Dans les temps anciens, les maîtres taoïstes enseignaient déjà que le sourire intérieur était garant d’une bonne santé, procurant bonheur et longévité. Grâce à ce sourire, une harmonie intérieure s’établit. Le cœur est calme, l’esprit est calme, nous pouvons prendre conscience de notre être et - en allant plus avant par la suite -  apprendre à nous renforcer grâce à cette énergie positive.

Selon les taoïstes,  le sourire attire à nous et transmet l’énergie de l’amour et de la joie qui a le pouvoir de réchauffer et de guérir.  On utilise cette pratique du sourire intérieur pour rétablir l’activité dans les glandes et les organes et les maintenir à un haut niveau de performance, ce qui augmente la conscience de soi et la confiance en soi.

Le sourire intérieur est donc une ancienne méthode taoïste de relaxation profonde et de guérison.  Cette pratique se fait en position assise, les pieds au sol, le dos bien droit, les yeux fermés. 

 ‘’Projetez votre propre visage qui sourit ou le sourire de quelqu’un que vous aimez devant vous et laissez entrer ce sourire dans vos yeux.’’ 

 La base de cette relaxation-méditation est interne.  L’objectif est de nous occuper à relaxer l’intérieur de notre corps : les yeux, le visage, les organes, le cerveau et la colonne vertébrale. 

C’est donc une pratique de méditation qui nous apprend à entrer en contact avec ce qui est à l’intérieur de nous, à accorder notre attention à nos organes, apprendre à leur sourire et à les aimer (après tout, si on est encore en vie… on le leur doit… Ils en ont du boulot nos petits organes, on peut bien leur accorder 5 minutes).  De cette façon, le stress et les émotions négatives seront transformées en aptitudes créatrices et curatives, ce qui augment la quantité et la qualité de l’énergie vitale.

NB : Le taoïsme, sous des formes très diverses, est très présent dans la culture chinoise. Certains textes sont particulièrement intéressants, comme le Dao de Jing ou le Zhuang zi. Pour certains c’est une religion, pour d’autres une philosophie… Mais c’est un autre sujet !

 Le sourire intérieur :

se pratique en quatre étapes.  D’abord, nous pratiquons le sourire dans :
1. Les yeux et le visage
2. Les yeux et les organes internes : cœur-poumons-foie-rate-reins
3. Les yeux et la voie digestive.
4. Les yeux, le cerveau et la colonne vertébrale.

Pourquoi les yeux sont-ils aussi « présents »?  Ils sont rattachés au système nerveux autonome qui est lui-même relié aux organes et aux glandes.  C’est la première partie du corps qui reçoit les signaux émotionnels.  En situation de stress ou de danger, les yeux peuvent accélérer l’activité des glandes et des organes, mais lorsque les yeux restent calmes et détendus, ils peuvent aussi ralentir leur activité. 

 

Bien sûr, comme toujours dans ce genre de chose, la démarche parait simpliste et on se dit que s’il suffisait de sourire pour tout arranger, on s’en décrocherait quotidiennement la mâchoire … et on vivrait sur un petit nuage…

En fait apprendre à se sourire n’est pas si évident, il faut changer son attitude vis-à-vis de soi-même : être plus tolérant envers ses limites, plus chaleureux envers soi …

Pour ceux qui pensent que notre petit monde ne nous donne pas vraiment l’occasion de se marrer tous les jours et qui doutent de l’efficacité du sourire intérieur, Xiao Long attire leur attention  sur le fait que ce moment méditatif est une parenthèse dans un monde (souvent) hostile, un monde où la tendance est à la dispersion, au « zapping » ; c’est l’instant que l’on s’accorde à soi-même, où l’individu s’intéresse à lui-même : un peu d’égocentrisme ne fait pas de mal… car pour s’occuper des autres, il faut d’abord s’occuper de soi : « On ne peut pas donner ce que l’on a pas », dit une maxime.

 Le sourire intérieur nous aide à prendre conscience de ce qui est, à transformer les forces négatives en forces positives et à mieux contrôler nos émotions : c’est ce que les taoïstes appellent ‘’monter le dragon’’ ou la force émotive. 

Cet héritage de la tradition taoïste nous aide à renouer avec les aspects positifs de la vie, à redécouvrir les sentiments de  joie, d’amour, de courage, de bonté, d’ouverture aux autres, d’honnêteté, de douceur, etc. que nous avons tendance à étouffer sous la pression du stress.  Si nous sommes détendus, nos organes aussi sont détendus et « travaillent » dans de meilleures conditions.

Allez, un petit sourire !!!!

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans MEDITATION RELAXATION
28 octobre 2023 6 28 /10 /octobre /2023 13:13

 

Tant que tu verras un mur,

Tant que tu lui donneras un nom,

Tu ne pourras aller au-delà ».

 

<photo xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
28 octobre 2023 6 28 /10 /octobre /2023 13:08

 

Comme vous le savez (peut-être) la Médecine chinoise a une vision très différente de la nôtre et nous gratifie de points placés (ou pas) sur des méridiens qui parcourent tout le corps et … le visage !

Lorsque nous effectuons nos automassages du visage, nous massons aussi un certain nombre de points et au-delà du bien-être que procure tout massage quel qu’il soit, nous en profitons donc pour stimuler la circulation de sang et de qi .

En général ,voilà comment cela se passe (mais il y a des variantes !!!)

Pour commencer, chauffer les mains, les poignets,  car des mains chaudes et détendues sont plus agréables et nous stimulons déjà la circulation de qi et de sang, Le point 8 du méridien du Maitre Cœur- au centre de la main et c’est un point d’entrée et de sortie d’énergie très utilisé en le qi gong et  dans les massages.

Puis, on va masser le visage du menton vers le front en passant bien de chaque côté du nez, on inspire, puis on redescend par les côtés en expirant. A répéter… La pression est plus ou moins marquée en fonction de votre envie du moment.

De nombreux points sont massés, le visage du menton à la racine des cheveux est une « mine » de points. Estomac (E), Vessie (V), Gros Intestin (GI), Vésicule Biliaire (VB), Intestin Grêle (IG), triple réchauffeur (TR). Il n’est pas nécessaire de connaitre tous les points et ce massage global est déjà un bon exercice.

Ensuite, on masse la nuque, on insiste sur cette zone « sensible » (Dazhui) Grande Vertèbre, en descendant bien derrière et en alternant main droite et main gauche. On peut aussi pincer la peau du cou (comme si on attrapait un chat par la peau du cou !) et faire rouler la peau. On pense à secouer ses mains et à les re-chauffer entre chaque zone. C’est une façon de se « nettoyer » les mains et de faire revenir une énergie « propre »…

C’est le front  ensuite qui va être massé, en appliquant toute la main, en allant d’une tempe à l’autre, en respirant tranquillement (V et VB  à la racine des cheveux). Puis, petits cercles sur les tempes (Taiyang, un point Hors Méridien… comme si il n’y en avait pas assez déjà à retenir !!! ), dans un sens puis dans l’autre. On appui un peu plus fort sur le dernier mouvement, on presse puis on enlève les doigts rapidement. De nouveau… lavage de mains !

On chauffe particulièrement bien les mains pour les poser en coques sur les yeux (8MC face à l’œil) et laisser la chaleur rentrer dans les yeux pour les reposer et les nourrir. On peut inspirer et visualiser cette chaleur qui pénètre l’œil. On peut rester ainsi un moment avant de glisser l’index dans le coin interne de l’œil pour masser le « grain de riz », on sent bien sous le doigt ce petit grain  (V1). Puis on va faire le tour de l’œil, masser le sourcil interne, centre et externe, (V2-Yuyao,- TR23) puis passer sous l’œil au centre (E1) et revenir à notre point de départ. On peut répéter ce massage. Fiez-vous à votre « feeling ».

On secoue, on chauffe…

 

PHOTO Xiao Long

 

On place deux doigts devant et trois doigts derrière l’oreille pour bien masser les deux côtés en même temps nombreux points TR, VB, IG). Entre le pouce et l’index on saisit le bord de l’oreille pour le frotter et arrivé au lobe, on tire et on lâche. N’hésitez pas à tirer vos oreilles, de toute façon, elles poussent encore alors… et puis il y a de la marge avant que vous ne fassiez concurrence aux éléphants !

On secoue, on chauffe.

De chaque côté du nez avec le tranchant des index on masse du menton jusqu’à la racine du nez, index repliés, on insiste de chaque côté à la base des narines (20 GI). On peut aussi surtout en hiver et lorsqu’on est enrhumé frotter au niveau des sinus en plus : débouchage de nez garanti !

On secoue, on chauffe…

Puis avec le tranchant de l’index encore, on va masser le bas du visage en plaçant une main sous le nez  (VG27) et une autre sur le menton (VC24).

On secoue et… on finit calmement cet exercice.

Je ne peux détailler ici les caractéristiques des points massés, ce serait trèèèès long, mais vous trouverez sans problème sur le net « où on trouve tout » des informations complémentaires !

La description est assez longue, mais en réalité ces petits massages ne durent pas très longtemps et sont faisables assez rapidement : alors pas d’excuses… on ne peut pas dire que l’on a pas le temps de les faire !:)

  

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Published by Xiao Long - dans Points Méridiens Energétique
21 octobre 2023 6 21 /10 /octobre /2023 12:52

 

Rien qui m’appartienne –

Sinon la paix du cœur

Et la fraicheur de l’air

Kobayashi Issa

 

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
21 octobre 2023 6 21 /10 /octobre /2023 12:48

 

Il y a les pour, il y a les contre, il y a ceux qui n'en pensent rien et ceux qui n'en pensent pas moins!!  

Quelle est la place de la musique dans notre pratique?

 

PHOTO Xiao Long

A proscrire?

 Quelle est la place de la musique dans notre pratique?

Certains pensent que la musique n'a pas sa place ici et qu'il vaut mieux s'en passer et rester concentré sur l'essentiel: la forme, le silence... Il est bien rare de pouvoir se plonger ainsi dans la tranquillité même si on a la chance de pratiquer en extérieur.

La forêt elle-même recèle bruit d'avions, de voitures sur les routes plus ou moins lointaines, de...tronçonneuses (un vrai massacre!)… sans parler de certains joggeurs bavards qui parlent plus qu’ils ne courent !

 

 Mais après tout, le bruit, c'est aussi la vie (Bon, je ne vous conseille tout de même pas de vous installer sous une deux fois trois voies aux heures de pointes -encore que- j'ai pu voir la chose de mes propres yeux (écarquillés) à Guan Dong...).

Et puis, si la concentration est réelle, on oublie finalement ce qui se passe autour. Donc la musique n'est pas une nécessité, c'est sûr.

Et être à l'extérieur est un "plus" sans conteste pour renouer plus simplement avec cette fameuse Nature!

On peut aussi penser que la musique est une "distraction" qui nous sort de notre "intérieur": les pensées glissent, on écoute la mélodie et on ne sait plus ce que l'on fait, on n'en est pas aussi conscient.

 

PHOTO Xiao Long

Ouaip! Ce n’est pas faux...P'têt'ben... (Ai-je bien exprimé le doute...?)

 

 A prescrire alors?

Pourquoi pas? Il peut y avoir des avantages à pratiquer en musique.

La détente: A condition d'éviter "La chevauchée des Walkyries" et Nirvana (si ça, ce n'est pas un paradoxe!!!), la musique aide à la relaxation. C'est un sas entre deux réalités, celle du quotidien et celle de la pratique. C'est une sorte de cocon douillet, on est là, on est bien, c'est confortable, on peut se laisser (enfin!) aller...

Le bon rythme: bien choisie, la musique induit un rythme et calme le jeu (pour éviter de dérouler sa forme 24 en 1 minute chrono!)

 

Comment la choisir? Xiao Long a bôôôôcoup de mal à trouver de bonnes musiques! Les musiques chinoises sont agréables, car en plus de nous détendre et de ralentir le rythme, elle nous plonge dans un peu de Chine lointaine (pour pas cher!).

Oui, mais... car il y a un mais!

Les musiques traditionnelles sont parfois très "enlevées", le rythme rapide, la mélodie joyeuse... sympa, mais pas vraiment ad hoc pour se mouvoir avec la fluidité du nuage dans le ciel...

On court un peu moins de risque avec les musiques de relaxation, on en trouve un peu partout, y compris dans les ... jardineries (ces magasins qui font même des plantes entre deux bougies, un coussin et trois casseroles !

Certaines sont franchement psychédéliques, ou glauques à vous plomber un moral de fer... Rien que d'y penser Xiao Long en a les écailles frémissantes!!!

Toute musique qui vous plait ou vous parle fait l’affaire et en fonction de votre humeur de votre envie de pratiquer plus ou moins rapidement…

                              🎻

Alors ? 

 Ni pour, ni contre : il y a des moments où la musique a son utilité et il est parfois très agréable de synchroniser une forme à une musique qui parfait l’harmonie des déplacements. Alors, si on en a envie, pourquoi s’en priver ? Il y en a d’autres, où l’on préfère le silence et alors, pourquoi s’en priver ?

 

                      📯🎵

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN

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 Ce blog est a but non commercial, non lucratif. Il délivre des informations et des commentaires techniques et culturels pour les pratiquants de Tai Ji Quan et de Qi Gong ainsi que pour tous ceux qui s’intéressent à la culture asiatique.

Si vous voulez pratiquer le Tai Ji Quan ou le Qi Gong, allez sur le site de l'association Feng yu Long où vous trouverez toutes les informations nécessaires.

https://www.taijiqigongevreux.com/

 

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