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20 avril 2024 6 20 /04 /avril /2024 13:38

 

" Il est plus facile de ne laisser aucune trace

que de marcher sans toucher le sol"

 

PHOTO Xiao Long

 

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
20 avril 2024 6 20 /04 /avril /2024 13:34

 

Le Tai Ji Quan est un thème inépuisable. Que l’on s’y intéresse pour ses aspects martiaux ou de santé ou énergétiques, il y a toujours à découvrir sur le sujet.

 

L’enseignement …

Dans la tradition, le maitre enseignait à ses élèves par l’exemple : pas de discours superflus, juste quelques corrections et de très nombreuses répétitions… Les détails non visibles des techniques n’étaient pas révélés. Certains pensent que les tenues  larges étaient là pour masquer les finesses des techniques.

Il faut préciser que la concurrence était rude et donc chacun aimait à garder ses petits secrets d’efficacité afin de conserver son « fond de commerce ». Ce n’est qu’à l’aube d’une « retraite » bien méritée que le maitre donnait les clés de son succès à son fils ou son premier élève.

 

PHOTO Xiao Long

Mais cette forme d’enseignement –par l’exemple seul- n’est pas forcément adaptée à notre forme d’esprit. Le fait que le mouvement soit structurellement juste ne suffit pas à nos cerveaux cartésiens sans cesse à la recherche du pourquoi et du comment. Et après tout, quel mal y a-t-il à chercher à comprendre me direz-vous ?

Xiao Long a connu une année de « tradition » à ses débuts : placé au milieu de personnes qui pratiquaient depuis quelques années, le professeur a dit à ce petit dragon curieux mais novice de « faire pareil »… Un vrai casse-tête (chinois, bien sûr).

Perdu dans un groupe qui faisait la forme 24, essayant d’imiter les autres pendant des heures, sans explications… Il faut un gros capital « motivation » pour résister !!!

Le risque majeur est tout de même d’être frappé par le « syndrome du périscope » (se dévisser la tête pour voir ce que fait le voisin). Sans parler de la frustration de cette caboche de petit dragon qui cherchait un sens à ce qu’il reproduisait…

L’imitation a ses limites, même si le tai ji quan est une forme d’apprentissage « artistique » et que pour apprendre à peindre, on commence bien par imiter… mais il faut tout de même à un moment donné apprendre la technique et comprendre ce que l’on fait. Cette affirmation n’engage que Xiao Long, pauvre dragon aux neurones avides. 

Nous ne sommes pour la plupart que de malheureux occidentaux… et dans cette fabuleuse discipline, quelques explications ne sont pas de trop si l’on souhaite faire autre chose que de gesticuler harmonieusement dans le vide! Cela ne signifie cependant pas que l’on supprime tout ressenti.

On pourrait imaginer des phases :

1. faire/ressentir ;

2. approfondir/comprendre ;

3. ressentir plus précisément (puisqu’on a compris), voire différemment ;

4. S’exprimer par l’harmonie du geste et de l’esprit…

 

La pratique…

Est un long chemin. Rien de bien nouveau dans ce domaine. Il ne faut pas attendre de résultats précis, plutôt se laisser porter, constater ses progrès parfois, accepter ses phases de « stagnation », propres à tout apprentissage. La notion d’échec n’a pas sa place dans l’apprentissage, car on ne « rate » pas son mouvement, on l’exécute a sa façon avec sa propre compréhension du moment… mais cette compréhension n’est pas d’emblée parfaite…

Pratiquer est un travail… qui n’en est pas un (waouh !!! c’est presque un proverbe chinois ça !) Pratiquer ne doit pas devenir une corvée. C’est une recherche personnelle plaisante qui nous permet de vivre de plus en plus intensément ces formes codifiées. Un mode d’expression personnelle, de développement personnel.

Et, peu à peu, on se rendra compte que l’on intègre ses acquis dans la vie quotidienne dans sa façon d’être –physique et mentale- et là… ce sera déjà très bien !

 

PHOTO Xiao Long

 

Petit Dragon évolue à présent depuis quelque (long)temps dans les eaux profondes du tai ji quan. Il sait qu’il y a encore bien des choses à découvrir et se prépare à plonger plus loin encore…

(Le tout est de ne pas perdre de vue la surface tout de même…)

 

Le tai ji quan est un peu comme une langue vivante, il ne suffit pas de la parler à peu près bien pour en comprendre les finesses : il faut, à un moment donné, se rapprocher de la culture –au sens large- du pays de départ. Connaitre les noms des mouvements, leurs noms chinois par exemple, lire quelques documents sur la Chine d’hier et d’aujourd’hui aussi (en buvant une tasse de thé… chinois ?), une louche de philosophie, quelques belles légendes, un soupçon de proverbes, une pincée de films… pour se rapprocher de cette forme de pensée si différente de la nôtre, voilà un prolongement à la pratique seule.

Et une fois que l’on aura bien rempli sa tête, on oubliera tout pour  pratiquer le cœur léger.

 

 

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN
13 avril 2024 6 13 /04 /avril /2024 13:18

 

 

"Lorsque le vent ne souffle pas,

l'arbre ne s'agite pas"

 

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
13 avril 2024 6 13 /04 /avril /2024 13:14

Vous connaissez maintenant bien Xiao Long, ce Petit Dragon pondéré et pacifique qui sait faire preuve d’une graaaande compréhension. Il y a cependant des jours où Petit Dragon se rebiffe. Cela n’arrive pas très souvent, et lorsqu’il sort les griffes, c’est que l’on a vraiment abusé de sa patience…

Voilà que Xiao Long passe devant une affiche qui fait l’article pour une nouvelle « discipline » d’une section de gymnastique, le « Body and mind ». Et ce,’est pas la première fois qu’il lit de drôles de choses, comme par exemple « tai ji quan ou gymnastique chinoise »….

À croire parfois que le français ne suffit plus pour faire du marketing ! On utilise l’anglais pour emballer la marchandise. Donc, Xiao Long, intrigué, approche le nez pour mieux lire…

Le cours proposé donne son programme, je cite :

«Taï chi oxygénation (?) … Méditation, stretching, renforcement, relaxation, et  (la cerise sur le gâteau !) réveil par la reprise du Taïchi ».

 

☁☁🙃

 Xiao Long apprécie cette notion de réveil…  On vous a bien endormi avant donc… BRRRRRRR les écailles de Xiao Long se soulèvent d’effroi, ses petits yeux se plissent et le voilà prêt à … s’enflammer (sans doute à cause de l’oxygène dégagé par le « Taï chi »…)

 

Xiao Long qui n’est habituellement pas mesquin, ne peut s’empêcher de remarquer,qu’il serait bon d’apprendre à l’écrire : Tai Ji Quan (rappelons que le pinyin est la transcription officielle du chinois depuis de nombreuses décennies !!! et qu’il serait temps que tout le monde s’y mette) et il enfonce le clou en précisant qu’il ne faut pas zapper le « Quan » (poing/boxe…), à moins que l’on sous-entende que l’on enseigne les principes philosophiques du Tao. Cette notion est essentielle dans la cosmogonie chinoise. L’idée évoque la suprême poutre faîtière de la structure de l'univers, la clef de voûte indifférenciée d'où apparaît le Yin Yang.

 

PHOTO Xiao Long

Xiao Long est très amusé de voir apparaitre ces dernières années des disciplines « tout en un » (comme les shampoings). On amalgame différents exercices extraits  de disciplines à part entière, que ce soit le stretching, la méditation, ou le Tai Ji Quan… et on les propose sous l’appellation détente/ relaxation/ bien être… mais, bon… on ne va pas … chinoiser ! On va dire que c’est là que réside la nouveauté…

 

Mais là où Xiao Long va chercher des poux (et en trouver une quantité…), c’est qu’en utilisant ce concept de « melting pot » (en anglais ça fait toujours mieux !), on perd de vu les principes de base, les fondements même du tai ji quan.

 

Il y a des moments dans la vie où il faut prendre une décision : par exemple : fromage ou dessert, boire ou conduire ou bien … faire de la gym ou -pratiquer du tai ji quan !!!

Il faut arrêter de créer de toutes pièces des disciplines nouvelles qui ne sont qu’un mixage de disciplines existantes, juste pour faire dans le coup et pour capter le chaland. Et en prime baptiser le tout d’un beau nom anglais histoire de faire « in » et encore plus opaque (fog ? smog ?)….

PHOTO Xiao Long

Xiao Long a l’esprit ouvert et s’intéresse à beaucoup de choses, mais il y a un moment où il faut arrêter !!!

La gym, c’est de la gym. Le tai ji quan, ce n’est pas de la gym.

 

Il s’agit d’un art martial interne, il faut peut-être le redire, pour ceux qui l’ignore encore ou qui l’ont oublié. Ce n’est pas seulement une activité physique.

C’est un art de penser, de bouger, de vivre. Son lien à la culture et à la civilisation chinoise est fort et va plus loin que la dégustation d’un plat de nouilles chinoises au resto du coin !

Le tai ji quan est un monde en soi,  qui a ses styles, ses écoles, ses maitres, ses enseignants –formés- à cette discipline.

Il est vrai que les formations de nos jours se font par pôles et que celui qui a son diplôme « gym sport loisirs » peut enseigner le step, le stretching, un peu tout et le tai ji quan ou le qi gong. C’est sans doute là qu’il y a un problème. Actuellement il est conseillé d’être polyvalent pour avoir de meilleures chances d’être embauché dans une association… C’est la dure loi de l’Ouest (far west évidemment !)🤠

 

Il ne viendrait pas à l’esprit pourtant d’inclure dans ces diplômes  l’enseignement du judo ou  du VTT ! Alors pourquoi le tai ji quan ? À cause de cette image « gym de santé »sans doute… qui fait totalement abstraction des dimensions martiales, internes et énergétiques qui font du tai ji quan ce qu’il est.

 

Bref, Xiao Long en a assez d’entendre que le tai ji quan, c’est de la gym douce que tout le monde peut faire, et pense qu’il faut cesser d’abuser ainsi les pratiquants -ou devrais-je dire le consommateur ?

Cette déviation du concept est là pour faire venir un public toujours friand de nouveautés en surfant sur la vague de la mode zen ! Et cela en devient ridicule et ternit l’image du tai ji quan.

Xiao Long a rencontré lors d’un forum des associations, une personne qui lui a dit que le « tai chi, c’est trop statique, on est allongé les trois quart du temps… » et qui a écarquillé les yeux en apprenant qu’il existait des enchainements, du travail à deux, etc… Une autre lui demande si il faut apporter un zafu et encore une autre si les tapis sont prêtés… et j’en passe d’autres tout aussi surprenantes !

Moralité (car il y en a une) :

Pour choisir un cours de tai ji quan, il faut prendre le temps de s’informer sur le contenu des cours, sur l’enseignant et sa formation dans ce domaine particulier. Je rappelle qu’il y a des grades dans cette discipline, qu’il y a des diplômes dans cette discipline…

 Il faut poser des questions, et si on vous dit que c’est un cours /ou dans un cours de « gym », alors…, il serait plus que légitime d’avoir des doutes sur ce « Taï chi » sauce zen de raccroc…

 

 

 

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN
6 avril 2024 6 06 /04 /avril /2024 13:02

 

"Celui dont la pensée ne va pas loin

Verra les ennuis de près"

 

 

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
6 avril 2024 6 06 /04 /avril /2024 12:58

 

Pour ceux qui débutent, apprendre peut paraitre difficile. Nous avons tout à coup trop de mains et de pieds à gérer ! Ce que nous faisons en automatique, comme marcher ou prendre un livre sur une étagère nous semble tellement naturel que nous n’imaginons pas le travail d’apprentissage que nous avons dû faire pour y arriver…

 

PHOTO Xiao Long

Les apprentissages laissent dans notre cerveau une trace physique, et cette dynamique s’appelle la plasticité cérébrale. La découverte de ce mécanisme par les neuroscientifiques a permis de comprendre une chose essentielle : rien n’est figé dans notre cerveau ! Il évolue sans cesse, il le peut dans tous les cas, même si nous n’utilisons pas toujours les possibilités qui nous sont offertes.

 

La plasticité cérébrale permet donc de « remodeler » le cerveau en permanence selon nos apprentissages. Ce remodelage est non seulement relativement rapide mais – malheureusement- réversible. En effet, une équipe de chercheurs a trouvé que certaines régions du cerveau chez de jeunes adultes présentaient des modifications structurelles importantes après trois mois d’apprentissage à la jonglerie, par rapport à des personnes n’ayant pas suivi cet apprentissage .Ces modifications disparaissaient quelques semaines après l’arrêt de cette activité. Voilà pourquoi les  artistes et… les pratiquants doivent s’entrainer régulièrement... je dirais même tous les jours, au lever du soleil… (Je vous rassure, en Normandie à la mi-saison et en hiver… on peut faire grass’mat’ !!)

 

Nous sommes en quelque sorte « programmés » pour apprendre. Alors, profitons en ! L’organisation de notre cerveau peut s’adapter et se reconfigurer à tout moment, en fonction des expériences que nous vivons. Certaines périodes de la vie sont plus propices à certains apprentissages. Cependant tout reste possible à tout âge : Apprendre à parler une langue étrangère, à jouer d’un instrument, ou se lancer dans la peinture prendra plus ou moins de temps, mais cela se fera et plus nous varions nos activités, plus des « connexions » se mettent en place. Une raison de plus de rester actif… même si un bon moment au coin du feu avec un bon bouquin et une bonne tasse de thé n’est pas à négliger.  Les périodes de repos ne sont pas inutiles non plus…

 

L’accumulation des expériences au cours de la vie augmente la quantité de connaissances stockées dans le cerveau. Cette accumulation d’expériences et la complexité des connaissances qui y sont associées sont plus importantes chez les personnes âgées. En vieillissant, nous pouvons tirer profit de notre raisonnement plus affûté pour apprendre de nouvelles informations … en prenant notre temps…

 

Mais, la plasticité du cerveau « s’entretient » (comme une voiture   vidange, graissage, changements des filtres…) en restant curieux, en continuant à apprendre, en diminuant les facteurs de stress, en ayant des relations sociales…

…Hmmmmm, voyons voir… mais, c’est bien là la démarche du Tai Ji Quan et du Qi Gong si je ne m’abuse…

 

PHOTO Xiao Long

Donc, pas d’impatience, le surplus de mains et de pieds va disparaitre, et chaque technique apprise et mémorisée va nourrir votre cerveau qui va « s’assouplir » en même temps que vous… et l’apprentissage deviendra de plus en plus facile ! Tellement facile, que lorsqu’on a commencé, on ne veut plus s’arrêter… si, si, c’est vrai !!!

 

 

 

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN QI GONG
30 mars 2024 6 30 /03 /mars /2024 15:20

 

Sur le sable du rivage

À chaque trace de pas

Le printemps s’allonge

Masaoka Shiki

 

PHOTO Xiao Long

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
30 mars 2024 6 30 /03 /mars /2024 15:17

 

Xiao Long reçoit souvent des questions de se lecteurs – et les en remercie !

 Voilà une question intéressante qui a été posée par une pratiquante qui s’étonne de l’absence d’enchainements épée/fourreau en vidéo. C’est effectivement très rare et Xiao Long n’a eu qu’une seule fois l’occasion de voir un tel enchainement lors d’une rencontre Europa taichi à Paris,il y a quelques années.

Petit Dragon n’a pas réponse à tout et ne peut qu’essayer de répondre à cette question qui fait réfléchir … La grande majorité des enchainements pratiqués dans les différents styles et écoles n’utilisent pas le fourreau et, même si, dans certains films wuxia, on peut voir quelques combats où le fourreau est utilisé, cela reste anecdotique.

 

PHOTO Xiao Long

 

On peut imaginer utiliser le fourreau afin de bloquer une attaque, pour se protéger, faciliter une avancée sur l’adversaire. Son utilisation peut être légitimée. Mais la rareté de ces formes semble indiquer cependant que cela ne se faisait guère en réalité, même si on peut y trouver une certaine esthétique. L’épée occidentale, même si les techniques sont un peu différentes dans leur exécution, ne l’utilise pas non plus à ma connaissance.

Dans la majorité des formes (que connait Petit Dragon - et donc ce ne saurait être exhaustif !), l’enchainement commence avec l’épée dans la main gauche,  on effectue ensuite un changement de main pour la saisir de la main droite- ce qui suppose donc que la main droite est libre au début. Dans un enchainement épée/fourreau, forcément les deux mains sont prises et le fourreau peut être gênant pour certaines techniques ou sans utilité réelle, dans l'enchainement que j'avais vu d'ailleurs, le pratiquant déposait son fourreau à un moment donné.

Dans un enchainement « classique » (épée / sans fourreau), la main libre prend la forme d’une épée « virtuelle », ce qui nous amène à la deuxième question posée : « le fourreau fait partie intégrante de l’arme pourquoi le remplacer par l’épée magique ? ».

Le fourreau est-il partie intégrante de l’arme ? ou n’est ce qu’une protection de l’arme? Pour Xiao Long, c’est un étui qui préserve l’arme, mais qui en est distinct, il n’est pas « intégré » à l’arme dans la mesure où l'épée n'a pas besoin de fourreau pour fonctionner. On peut effectivement s’en passer pour « combattre ».

Utiliser épée/fourreau ne génère peut-être pas non plus le même équilibre, même si on peut imaginer cependant un yin yang : épée  yang / fourreau yin, d’un côté l’attaque visible de l’autre la protection ? Mais l’épée est elle-même yin yang : elle pique, mais elle bloque aussi – elle attaque et elle protège tour à tour … Le fourreau sans doute est aussi en soi yin yang, il protège mais ne peut-il pas aussi attaquer, créer une percée ? Je ne connais ni ne pratique une telle forme, je ne peux donc que proposer une approche.

La main en mudra « épée » est censée apporter un équilibre parfait : une épée dans chaque main, une symbolique, une réelle et Xiao Long aime bien cette idée du visible et de l'invisible...

 

PHOTO Xiao Long

 

Après… chacun fait comme il le sent- dans le respect des principes Tai ji jian, il faut rester cohérent et cela vaut pour toutes les formes, avec ou sans armes. Peut s'ajouter à cela la dimension esthétique: veut-on simuler un combat ou plutôt renouer avec une danse de l'épée... Tout repose sur la compréhension de la pratique et la perception que l’on a en pratiquant

 

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN
24 mars 2024 7 24 /03 /mars /2024 18:10

 

"Ne vous inquiétez pas d'avancer lentement.

Inquiétez vous seulement si vous êtes arrêté.

 

 

 

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Published by Xiao Long - dans PROVERBES
24 mars 2024 7 24 /03 /mars /2024 18:07

 

  Après le "Shi Zi Shou", le "Shou Shi", 势.

Mais ce « Shou » là ne signifie pas « mains » comme le Shou de Shi Zi Shou ! Il veut dire « rassembler, terminer, récolter ». Et le « Shi » ne signifie pas « dix » ici, c’est un caractère différent qui veut dire « situation, configuration » entre autres…  Bref, nous l’appelons « fermeture ».

On écarte lentement les mains qui étaient croisées paumes vers nous en dirigeant les paumes vers le sol, les mains glissent l’une sur l’autre, s’écartent, puis on baisse les mains et ...

En bas:

On "remonte" en position de départ. Xiao Long aime bien cette « formule », les mains se baissent, le corps remonte… Il y a du Yin/Yang dans l’air et ces deux mouvements opposés et complémentaires lui semblent appropriés. Cependant certains préfèrent remonter sur leurs jambes au moment de croiser les mains en dix… Et d’autres encore n’ont pas à remonter… car ils ne descendent pas… Chacun le fera comme il le sent ! (Mais euh, bon, le Yin/Yang… monter quand les mains se baissent…. Xiao Long aime BIEN).

Enfin, le pied gauche se rapproche du pied droit.

 

En haut:

Une fois les mains baissée,  « posées » sur le devant des jambes, on les laisse glisser sur les côtés pour retrouver la position de départ. On rapproche les pieds et.... On a terminé!

 

Attention à :

Ne rien précipiter : Souvent, inconsciemment, on « ferme » un peu trop vite. On ne prend pas le temps, de laisser les mains passer du devant vers les côtés. Les mains descendent en direct sur les côtés.

 De la même façon, on a tendance à ramener le pied trop rapidement, en oubliant de le « dérouler » tranquillement : C’est le syndrome du cheval qui sent l’écurie et la bonne avoine qui l’y attend !

 

PHOTO Xiao Long

 

Donc, la concentration devrait (doit!) être maintenue jusqu’au bout, sans faiblesse et le rythme reste constant jusqu’à la fin, sans accélération : on y est bien dans ce 24, personne n’est pressé d’en sortir (ou bien si ?).

Il est important de rester attentif et présent à la forme jusqu'au bout, ce n'est pas évident, mais cela s'acquiert avec le temps.

 

 

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Published by Xiao Long - dans TAI JI QUAN

Recherche

 Ce blog est a but non commercial, non lucratif. Il délivre des informations et des commentaires techniques et culturels pour les pratiquants de Tai Ji Quan et de Qi Gong ainsi que pour tous ceux qui s’intéressent à la culture asiatique.

Si vous voulez pratiquer le Tai Ji Quan ou le Qi Gong, allez sur le site de l'association Feng yu Long où vous trouverez toutes les informations nécessaires.

https://www.taijiqigongevreux.com/

 

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